Géothermie
La géothermie haute température
La géothermie haute température est un sujet qui interpelle toutes les générations !
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Géothermie
Installation d'un nouveau pilote d'extraction de Lithium à Rittershoffen
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Géothermie
La géothermie haute température à Wissembourg
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Le projet Alsace Géothermie Lithium
Le projet Ageli est une initiative innovante qui allie la production d’énergie renouvelable et de lithium bas carbone.
Un sous-sol riche en lithium
L’eau géothermale présente dans les sous-sols de l’Alsace du Nord est riche en lithium, environ 180 mg/L. Des essais menés sur les centrales de Soultz-Sous-Forêts et Rittershoffen ont permis de démontrer qu’il est possible de l’extraire et de coupler ainsi production d’énergie renouvelable et production de lithium bas carbone de qualité batterie, sur un même site.
En janvier 2023, ÉS et Eramet, acteur minier mondial spécialisé dans les métaux de la transition énergétique, ont signé un protocole d’accord exclusif pour le lancement du projet Alsace Géothermie Lithium (Ageli). Ce projet vise à industrialiser un procédé d’extraction et de raffinage de lithium à partir des eaux géothermales alsaciennes.
Le projet Ageli s'appuie sur l'expertise de ses deux parties prenantes
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ÉS
Pour la connaissance du sous-sol alsacien, ses 30 ans d'expertise dans la géothermie haute température et ses 2 centrales de production.
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Eramet
Pour son procédé innovant d'extraction directe du lithium parmi les plus efficaces au monde, qui fait l'objet de plusieurs brevets, et son application industrielle dans un projet argentin.
Ageli ambitionne ainsi de développer l’un des projets de production de lithium les plus responsables au monde
Le projet ambitionne également de contribuer à la souveraineté et la réindustrialisation de la France et de l’Europe sur les métaux critiques, et à la production d’énergie décarbonée par géothermie.
À horizon 2030, l’objectif est de produire au moins 10 000 tonnes de carbonate de lithium issus de la géothermie par an. Cela représente environ 10 % à 15 % des besoins de l’industrie automobile française estimés pour 2030. De quoi fabriquer 250 000 batteries pour véhicules électriques chaque année.
En 2024, l’installation d’une unité pilote sur la centrale de Rittershoffen doit permettre de poursuivre le projet avec le lancement d’une étude détaillée. La décision finale d’investissement devrait intervenir courant 2026.